Comité scientifique aviseur
Rôle
Le comité scientifique aviseur apporte un éclairage scientifique et technique, multidisciplinaire sur la question des impacts de la présence d’amiante dans l’environnement naturel ou occupationnel sur la santé des populations et des travailleurs. Le comité :
- Renseigne l’ONA sur les connaissances et les données existantes au sujet des impacts sanitaires, environnementaux, sociaux ou économiques de la valorisation des RMA. Il identifie les opportunités d’innovation et de développement des meilleures pratiques.
- Conseille l’ONA sur les orientations et les méthodologies de recherche à privilégier pour développer les connaissances et les données manquantes au sujet des impacts de la valorisation des RMA et de leur présence dans l’environnement.
- Conseille l’ONA sur les moyens à privilégier pour mobiliser la communauté de recherche lors du lancement de projets ou d’activités de recherche, lors de l’organisation de colloques ou de forums, etc.
- Commente les documents produits par l’ONA et les valide avant diffusion.
En tout temps le comité scientifique aviseur veille à l’indépendance scientifique de l’ONA ainsi qu’au respect des principes d’éthique et de conduite responsable en recherche.
COMPOSITION DU COMITÉ
Emmanuelle Bouchard-Bastien
Conseillère scientifique spécialisée
en impacts sociaux
Institut national de santé publique
du Québec (INSPQ)
Maximilien Debia
Professeur titulaire et vice doyen
École de santé publique de
l’Université de Montréal (ESPUM)
Sébastien Garbarino
Directeur Innovation et Infrastructures
PRIMA Québec
Jean-François Grenier
Ingénieur géologique chargé de projets
Ministère des Ressources Naturelles et
des Forêts (MRNF)
Yann Gunzburger
Professeur
Laboratoire de géoressources
École des Mines de Nancy
Université de Lorraine (France)
Yona Jébrak
Professeure
Institut du patrimoine
Département d’études urbaines
et touristiques
Université du Québec à
Montréal (UQAM)
Lily Lessard
Professeure
Département des sciences de la santé
Université du Québec à
Rimouski (UQAR)
Joannie Martin
Chercheuse
Institut de recherche Robert-Sauvé
en santé et en sécurité du
travail (IRSST)
Louis-Cesar Pasquier
Professeur agrégé
Centre de Recherche
Eau Terre Environnement
Institut national de
recherche scientifique (INRS)
Reinhard Pienitz
Professeur titulaire et directeur
de la maîtrise en biogéosciences
de l’environnement
Département de géographie &
Centre d’études nordiques
Université Laval
Chantal Pilote
Directrice de la recherche et
de l’enseignement universitaire
CISSS de Chaudière-Appalaches
Cathy Vaillancourt
Professeure
Centre Armand-Frappier
Santé Biotechnologie
Réseau intersectoriel de recherche
en santé de l’Université du
Québec (RISUQ)
Institut national de
recherche scientifique (INRS)
Emmanuelle Bouchard-Bastien
Conseillère scientifique spécialisée en impacts sociaux
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)
Emmanuelle Bouchard-Bastien est anthropologue de l’environnement. Elle travaille à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) depuis 2013 comme conseillère scientifique spécialisée en évaluation des impacts sociaux. Elle détient un doctorat en anthropologie de l’Université Laval (2023) et une maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke (2011). Ses principaux dossiers portent sur les dimensions sociales et psychologiques des changements environnementaux dans le cadre de projets de développement, dont les projets miniers, et de catastrophes naturelles et technologiques. Elle s’intéresse également à la participation citoyenne et à l’acceptabilité sociale en tant que processus politique.
Maximilien Debia
Professeur et vice doyen à la vie étudiante et aux affaires professorales
École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM)
Maximilien Debia est diplômé en sciences de la vie et de la terre de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et détient également une maîtrise en santé environnementale et santé au travail et un doctorat en santé publique de l’Université de Montréal. Il est professeur titulaire, vice doyen à la vie étudiante et aux affaires professorales, secrétaire de faculté à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM). Il enseigne les méthodes d’évaluation des expositions aux contaminants chimiques et biologiques des milieux de travail ainsi que les méthodes de maîtrise des risques. Il est membre du conseil scientifique du Centre de recherche en santé publique et est responsable de l’axe de recherche « Environnement, milieux de vie et santé ».
Sébastien Garbarino
Directeur Innovation et Infrastructures
PRIMA Québec
Sébastien Garbarino s’est joint à PRIMA Québec à titre de conseiller en infrastructures et innovation. Il agit comme responsable de l’Infrastructure en Recherche et Développement du Québec (IRDQ); un outil unique pour accompagner les entreprises québécoises et les chercheurs académiques dans leurs projets d’innovation dans le domaine des matériaux avancés.
Spécialiste en recherche et développement de matériaux depuis plus de 15 ans, M. Garbarino est un expert dans le domaine de la chimie et des nanomatériaux pour les systèmes de stockage et de conversion de l’énergie. Fort d’une maîtrise en Chimie organique, analytique et de l’environnement marin acquise en 2002 de l’Institut Universitaire Européen de la Mer (France), il décrochera, en 2007, au sein du réseau Européen « Surface Active Sites and Exhaust Fumes », un doctorat en Électrochimie de University College Cork (Irlande). Passionné par la structuration (de méso à nano) de matériaux dans le domaine de l’électrocatalyse, par les nanoparticules fonctionnalisées et par le développement de senseurs et de micro-supercondensateurs, il poursuivra sa formation postdoctorale à l’Institut National de la Recherche Scientifique-Énergie Matériaux et Télécommunication (INRS-EMT). Associé de recherche à l’INRS dans le groupe de recherche du professeur Guay depuis 2011, il est coinventeur de trois brevets et coauteur de 66 publications. M. Garbarino a également été récompensé par de nombreux concours d’innovations (FRQNT et CRSNG), ce qui lui confère une forte connaissance de l’écosystème d’innovation au Québec, ainsi que des occasions de financement.
Jean-François Grenier
Ingénieur géologique chargé de projets
Ministère des Ressources Naturelles et des Forêts (MRNF)
Jean-François Grenier est diplômé de génie géologique à l’Université Laval et a complété une maîtrise en sciences de la Terre à l’Institut national de la recherche scientifique – Centre Eau Terre Environnement. Il a ensuite travaillé dans le domaine du génie-conseil en environnement et sols pollués au Québec et en France, avant de joindre le centre collégial de transfert technologique COALIA à titre de chargé de projet. Ses expériences lui ont permis de toucher à de nombreux projets liés à l’amiante, tels que la carbonatation minérale du CO2 avec les résidus miniers amiantés, la qualité de l’air ambiant, sur des chantiers et en milieux industriels, la caractérisation et quantification de l’amiante dans les matériaux et la rédaction de protocoles de travail sécuritaire pour des chantiers exposés à l’amiante. Son expérience chez COALIA lui a permis également de développer son expertise en géochimie environnementale, caractérisation minéralogique et valorisation de sous-produits miniers. Il occupe présentement un poste de chargé de projet en restauration de site minier au service de la gestion des sites miniers abandonnés. Il est affecté aux projets reliés aux sites miniers d’amiante.
https://www.linkedin.com/in/jean-fran%C3%A7ois-grenier-a4901761/
Yann Gunzburger
Professeur
Laboratoire de géoressources
École des Mines de Nancy
Université de Lorraine (France)
Yann Gunzburger est professeur en géosciences appliquées à l’Université de Lorraine (UMR GeoRessources et Mines Nancy). Il s’intéresse aux enjeux géoscientifiques, environnementaux et sociopolitiques de l’exploitation des ressources minérales, en particulier à la manière dont les projets d’ingénierie du sous-sol s’intègrent dans leur territoire naturel et humain, et plus largement aux relations qu’entretient la société avec son sous-sol. Géomécanicien et ingénieur de formation, il a développé une recherche pluridisciplinaire originale permettant d’appréhender l’industrie minérale dans ses multiples dimensions, tant techniques et technologiques, que géographiques, sociales, économiques, juridiques, politiques, etc., selon une logique d’analyse intégrée des risques induits et subis.
Yona Jébrak
Professeure
Institut du patrimoine
Département d’études urbaines et touristiques
Université du Québec à Montréal (UQAM)
Lily Lessard
Professeure
Département des sciences de la santé
Université du Québec à Rimouski (UQAR)
Lily Lessard est infirmière, professeure en sciences de la santé, cotitulaire de la chaire interdisciplinaire en santé et services sociaux pour les populations rurales (Chaire CIRUSSS) de l’Université du Québec à Rimouski et chercheure régulière au Centre de recherche du CISSS de Chaudière-Appalaches. Détentrice d’une maîtrise et d’un doctorat en santé communautaire de l’Université Laval, elle s’intéresse à l’action des différents déterminants sociaux et environnementaux sur la santé des populations rurales et leur capacité d’adaptation, ainsi que celle des systèmes de santé, à faire face à de grands défis de société comme les changements climatiques.
Joannie Martin
Chercheuse
Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST)
Joannie Martin travaille à l’IRSST depuis 2012. Elle est titulaire d’un doctorat en chimie de l’Université de Montréal, en codirection avec Polytechnique Montréal. Précédemment professionnelle scientifique à la Direction des laboratoires, elle est maintenant chercheuse dans le champ de recherche Prévention des risques chimiques et biologiques depuis 2017. Ses intérêts de recherche portent sur la caractérisation et la quantification des particules minérales réglementées et sur l’élaboration de méthodes d’analyse de ces particules dans un contexte de santé et de sécurité du travail. Son travail porte principalement sur l’analyse de l’amiante et des particules minérales.
Louis-Cesar Pasquier
Professeur agrégé
Centre de Recherche Eau Terre
Environnement
Institut national de recherche scientifique (INRS)
Louis-Cesar Pasquier est professeur agrégé au centre Eau Terre Environnement de l’INRS à Québec. Depuis ses travaux de doctorat, il s’intéresse au développement de technologies environnementales utilisant la carbonatation minérale pour stocker et utiliser le CO2 de grands émetteurs industriels. Il est notamment l’un des inventeurs de la technologie utilisée par ECO2 Magnesia. Au-delà, c’est l’ensemble de la filière environnementale qui est au cœur de ses travaux de recherche, allant du recyclage et la valorisation des matières solides, ainsi que la qualité de l’air et le traitement de minerais.
Reinhard Pienitz
Professeur titulaire et directeur de la maîtrise en biogéosciences de l’environnement
Département de géographie & Centre d’études nordiques
Université Laval
Reinhard Pienitz est professeur au Département de géographie de l’Université Laval (Québec, Canada) depuis 1994. Il est membre du CentrEau et dirige le Laboratoire de Paléoécologie Aquatique du Centre d’Études Nordiques (CEN). Il supervise les recherches d’étudiants diplômés et de postdoctorants dans les domaines de la paléolimnologie et de la paléocéanographie, à la fois dans les départements de géographie et de biologie. Les recherches interdisciplinaires de son laboratoire se concentrent sur l’utilisation de marqueurs biostratigraphiques et géochimiques comme indicateurs des changements environnementaux dans les archives de sédiments lacustres et fluviaux des régions tempérées et arctiques, ainsi que dans les écosystèmes marins côtiers. En outre, il mène des projets de recherche pour reconstituer l’évolution historique des niveaux de contaminants et de la qualité de l’eau dans les lacs, les rivières et les réservoirs d’eau potable touchés par des perturbations naturelles et humaines, telles que le changement climatique, les activités minières, ainsi que la pollution urbaine et agricole. Son laboratoire gère la base de données circumpolaire sur les diatomées (CDD) depuis 1997.
Chantal Pilote
Directrice de la recherche et de l’enseignement universitaire
CISSS de Chaudière-Appalaches
Chantal Pilote compte plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de la recherche, notamment dans le secteur de la santé et des services sociaux. Son travail se situe particulièrement au niveau de la gestion de la recherche et facilite les liens entre les directions et les équipes de chercheur.e.s du centre de recherche du Système apprenant en santé et services sociaux (SASSS) du CISSS de Chaudière-Appalaches. Elle a également œuvré comme chercheure dans le secteur jeunesse (développement de l’enfance, protection de la jeunesse, évaluation des services). Elle met son expertise au profit de l’ONA en mettant en relation l’équipe de l’ONA avec les équipes de chercheur.e.s du SASSS et les directions du CISSS de Chaudière-Appalaches.
Cathy Vaillancourt
Professeure
Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie
Réseau intersectoriel de recherche en santé de l’Université du Québec (RISUQ)
Institut national de recherche scientifique (INRS)
Professeure titulaire à l’Institut national de la recherche (INRS) – Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie scientifique, chercheuse au Centre de recherche du CIUSSS du Nord de l’île de Montréal et directrice du Regroupement intersectoriel de recherche en santé de l’Université du Québec (RISUQ)*.
La professeure Cathy Vaillancourt détient un B.Sc. en biochimie (1990) de l’Université de Sherbrooke, et des diplômes de M.Sc. (1993) et de Ph. D. (1997) en sciences biomédicales, option obstétrique et gynécologie (1993) de l’Université de Montréal. Elle a effectué un premier stage postdoctoral (1997-2000) au Centre de recherche de l’Hôpital Douglas de l’Université McGill et un deuxième stage postdoctoral (2000-2001) à l’Université de Reading en Angleterre. Elle devient, en 2001, professeure au Département de chimie et biochimie à l’Université de Moncton, puis professeure à l’INRS – Institut Armand-Frappier en 2005. Placentologiste depuis plus de 20 ans, elle étudie les impacts des contaminants environnementaux sur la santé, particulièrement celle des femmes enceintes et de leurs bébés.
*Le RISUQ regroupe plus de 200 chercheur.e.s en santé et services sociaux provenant des dix établissements du réseau de l’Université du Québec établie dans plus de 60 municipalités au Québec. La santé passe par la prévention et l’autodétermination des personnes citoyennes. C’est ce que propose l’approche du RISUQ, qui met l’environnement et la communauté au cœur afin de créer des milieux de vie qui favorisent la santé.